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  • : TPE : L’Homme et le Vésuve : l'adaptation face aux risques volcaniques
  • : Produit Final de TPE : l'homme a-t'il réussi à se mettre à l'abri des risques volcaniques?
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2 mars 2009 1 02 /03 /mars /2009 19:23

L'évaluation des zones à risque est essentielle pour la prévention car elle permet aux autorités de mettre en place des zones interdites aux constructions pour éviter une quelconque catastrophe. Cependant, il y a encore bien trop d'habitations construites de manière illégale au pied du Vésuve.
Certaines de ces constructions datent de dizaines d'années, et, par conséquent, les propriétaires des lieux refusent de déménager. Les autorités doivent donc prendre en compte le fait que les populations qui sont pourtant les plus en danger ne peuvent être évacuées qu'en cas de certitude de la part des scientifiques. En effet, le déplacement de ces personnes pourrait entraîner des pertes économiques importantes acceptables que si le risque est prouvé.

On peut donc, grâce à la prévention minimiser les risques mais il est impossible d'assurer la sécurité et l'évacuation de tous de façon parfaite.

La prévention repose également sur l'information des populations concernées. Il faut informer au préalable les populations pour éviter qu'une vague de panique se propage lorsque l'éruption se déclenche. Les personnes vivant à proximité du volcan doivent absolument connaître les dangers qui les menacent afin de ne pas faire des erreurs irréparables lors de la catastrophe (par exemple se  mettre au balcon lors d'un séisme). Ce travail d'information doit être réalisé par les autorités qui doivent enseigner à la population le fonctionnement d'un volcan comme le Vésuve et les gestes qui sauvent si celui-ci entre en éruption. Les autorités sont donc chargées d'élaborer un plan d'évacuation, pour permettre la fuite organisée des populations en cas de nécessité. Elles simulent des exercices d'entraînement avec  des services de secours spécialisés de façon régulière pour former les populations et affiner le plan d'évacuation si nécessaire. Le dernier date de 2006. Les gestes de premiers secours (actions à prendre suite à des brûlures ou obstruction des voies respiratoires) sont également enseignés. 

L'homme se protège de manière "passive" contre le volcanisme dans la mesure où il est 
impossible d'empêcher une éruption. Le but de la prévention se focalise sur la prévention des hommes, les enjeux matériels qui peuvent significatifs, n'étant pas une priorité.
Ainsi, même si le nombre de victimes peut être réduit, sur le plan matériel, rien ne peut être garanti et les dégâts peuvent être considérables.

En résumé, pour pouvoir assurer cette protection passive, les spécialistes doivent:
- connaitre l'historique du volcan c'est-à-dire collecter, analyser, synthétiser toutes les données disponibles sur l'activité volcanique,
- être capable de détecter tout signe annonciateur d'une possible éruption,
- avoir informé de manière préventive la population,
- être capable d'alerter les populations rapidement,

- mettre à jour leur plan de protection (évacuation principalement).

La prévention des risques, et donc la surveillance permanente du volcan nécessite des investissements, qui sont dépendants du pouvoir en place, mais aussi de l'économie du pays. L'Italie étant un pays développé, les investissements ont pu être réalisés mais ce n'est pas le cas dans la majorité des régions du monde exposées à ce risque.

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commentaires

A
trez bien d ecrie
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